Comme vous le savez, depuis plus d’une semaine j’ai débuté mon défi Avril sans sucre. Cependant, bien manger ne suffit pas. Pour une vie équilibrée, rien ne vaut la pratique d’un sport.
“ Équilibrée ” … Un mot intéressant, n’est-il pas ? En effet, je ne vous parle pas d’avoir un corps en forme et d’éviter les problèmes de santé. Enfin pas seulement ! Le sport a un impact dans toutes les dimensions de notre être : Le corps, l’esprit, et l’âme. Il nous permet de trouver le point d’équilibre dans cette vie qui peut être stressante, ennuyeuse, surchargée, floue, dans laquelle nous pouvons nous sentir dépassé.e, perdu.e, voire happé.e.
Le corps
La pratique régulière d’une activité physique a de nombreux bienfaits, plus ou moins connus. En voici quelques uns :
- Primo, avoir une bonne condition physique : On ne va pas se le cacher, c’est pratique au quotidien
- Secundo, traiter et prévenir les lombalgies et les maladies musculo-squelettiques
- Tertio, protéger des maladies cardiovasculaires, de certains cancer (sein, prostate, côlon…)
- Quattro, mieux équilibrer le taux de sucre dans le sang (la glycémie), et réduire le risque de diabète
- Cinquo (c’est marrant l’italien !), améliorer le processus de vieillissement et protéger contre la perte d’autonomie
Bon, toujours pas convaincu.e.s de vous mettre au sport régulièrement ? Ok, on continue…
L’esprit
Effets du sport sur le mental et sa santé
Il existe de multiples bienfaits du sport sur la santé mentale. Certes, ceux-ci sont moins connus, mais ils existent bel et bien. Et ils sont en corrélation avec le plaisir et l’intensité de la pratique ! Cela signifie que plus l’activité physique est appréciée, plus les bénéfices seront grands. Ainsi, il est important de bien choisir son sport en fonction de ses préférences et possibilités.
L’exercice physique agit directement sur les systèmes nerveux et endocriniens, très liés à la santé mentale. Ce sont eux qui amèneront une plus grande sensation d’apaisement lors de la pratique chez les personnes stressées, anxieuses ou juste sédentaires, que chez des personnes plus actives.
Au-delà de 30 minutes d’exercice intense, le corps sécrète des endorphines. Celles-ci, également appelées hormones du plaisir, ont une action euphorisante, relaxante et analgésique, semblable à certaines drogues.
De plus,
“ Au cours d’un exercice d’intensité moyenne (55 à 69% du VO2max) à élevée (70 à 89% du VO2max), un autre mécanisme se met en branle pour favoriser l’équilibre de l’humeur : la synthèse de sérotonine et de dopamine. Les personnes dépressives auraient tendance à avoir un niveau de sérotonine et de dopamine inférieur à la norme. ”
C’est pourquoi, suite à de nombreuses études, il est démontré que l’activité physique améliore le bien-être, la gestion du stress et de l’état mental. Elle réduit aussi l’anxiété et les troubles du sommeil. De plus, il a été prouvé que l’exercice physique peut être utile dans le traitement de la dépression. Enfin, chez les personnes âgées, il aide à réduire le risque de démence et de maladie d’Alzheimer.
La confiance en soi
D’après une étude menée par Nike et TNS, faire du sport augmenterait considérablement la fierté et le respect de soi. En effet, dans cette étude, menée sur plus de 10 000 femmes de 16 à 30 ans, 73% des personnes concernées affirment que la pratique d’un sport les rend émotionnellement plus forts.
“ Le sport aide à se fixer des objectifs, à s’imposer une certaine rigueur et à se forger un mental d’acier grâce à la confiance en soi qu’on acquiert. Le sport est vécu comme une plus-value dans la vie de ces actives qui disent se relever plus facilement après un échec ou une épreuve douloureuse. L’activité sportive leur apprend à faire preuve de beaucoup plus de volonté et de détermination, si bien que, par exemple, elles appréhendent plus une reconversion professionnelle comme un défi que comme une épreuve. ”
Le bien-être que procure le sport n’a aucune limite ! Et il ne fait que s’accroître avec le temps, l’intensité et la régularité.
L’âme
Chaque discipline sportive a des caractéristiques sociales et idéologiques propres.
En effet, bien qu’on s’en défende, chaque sport, de par son histoire, touche un segment de population plutôt qu’un autre. Et il existe diverses raisons à cela : le coût de la pratique, la proximité des installations nécessaires, les habitudes familiales, les préjugés…
C’est justement cette histoire, ainsi que le milieu socio-culturel au sein duquel le sport se développe et évolue, qui va influer sur ce que va apporter à ses pratiquant.e.s.
Pour illustration, une pratique lente axée sur l’écoute de soi amènera davantage à développer une paix intérieure et une écoute de ses sentiments. Cela ne change pas uniquement l’esprit, mais crée une métamorphose au niveau même de l’âme.
Dans le même état d’esprit, une pratique physique artistique, telle que la danse, la gymnastique rythmique, le patinage artistique ou encore la voltige équestre, va amener ses pratiquant.e.s à développer une sensibilité artistique, une écoute de ses émotions. Ces savoir-êtres, à la longue, deviennent une part même de ces sportif.ive.s.
En écrivant, je pense à un autre type de pratique : Les pratiques à deux, celles où rien ne se réussit seul.e. Je pense au trapèze ou à d’autres arts du cirque où les voltigeur.euse.s dépendent entièrement de leur partenaire… Ou encore les pratiques artistiques citées précédemment lorqu’elles sont effectuées en duo (ou plus). De même, on peut parler de l’équitation, où, bien qu’on aime à se dire qu’on a un total contrôle, nous dépendons du bon vouloir de notre moitié, notre cheval (je vous promet, quand on vole au-dessus des barres, notre vie est entre ses mains, et on vole !).
Bien évidemment, cette liste est non exhaustive, elle s’inspire uniquement de mes propres sensibilités et expériences.
J’espère que vous êtes maintenant motivé.e.s à vous (re)mettre au sport, et de façon régulière !
Bisous les pousses !
Sources :
Le corps : Huffingtonpost.fr, Lefigaro.fr, Irbms.com, Journaldesfemmes.fr
L’esprit : Huffingtonpost.fr, Doctissimo.fr, Eukilibre.com
L’âme : Cette partie présente un avis personnel. Elle est donc totalement subjective.
Pour aller plus loin : Ce que « disent » le sport le et corps